Retrouvez ci-dessous, l’interview vidéo de Alicia.
Alicia a trouvé son job à Los Angeles, dans le domaine de la sécurité grâce au coaching avec moi, le moteur de recherche des entreprises sponsors, et le cours sur le CV de USponsor Me.
Elle nous explique dans cette vidéo, comment elle a fait.
– Salut Alicia !
– Salut Sarah !
– On fait cette vidéo aujourd’hui, c’est pour expliquer à ceux qui souhaitent trouver un job aux Etats-Unis (et pourquoi pas dans le domaine de la sécurité ou qualité) comment, toi, tu as fait pour trouver ton travail à Los Angeles, ici même, et pour obtenir ton visa. On était en contact depuis quelque temps déjà. Tu avais pris la méthode au mois de juin l’année dernière, c’est ça ?
– Oui.
– Et ensuite t’avais laissé tombé. En fait t’avais pas laissé tomber mais t’avais commencé tes recherches à partir de novembre dans le but d’avoir le H1B. Finalement en décembre, en fin d’année dernière quand tu m’a contacté, t’étais au bout du rouleau. Tu ne savais plus quoi faire. Je t’ai dit en janvier que je pouvais t’aider. Et on est parti sur le coaching privé et tu es maintenant ici, aujourd’hui. Nous sommes au mois de juillet, ça fait quelques semaines déjà que tu es arrivée.
– Oui, ça fait 3 semaines.
Le parcours d’Alicia
– Est ce que tu peux te présenter rapidement ? Dire où t’étais avant ton travail à Los Angeles ? Qu’est ce que tu faisais comme métier ?
– J’ai été responsable qualité pendant huit ans sur l’aéroport de Marseille. L’entreprise pour laquelle je travaillais a fermé ses portes, donc j’ai perdu mon emploi. Je suis partie vivre en Nouvelle Zélande. J’ai quasiment vécu là-bas pendant trois ans. Et le fait de venir ici, c’est parce que mon copain qui est Néo Zélandais, a obtenu la green card et vit ici maintenant. Et du coup, il me fallait trouver un boulot pour être sponsorisé ici pour avoir un visa.
– Tu n’étais pas mariée. Juste un copain et c’est pour ça que tu n’as pas pu avoir la green card à ce moment là. Et tu avais besoin de trouver un boulot, une entreprise qui te sponsorise le visa.
– Oui.
– Ok, et tu as fais quoi comme étude ?
– J’ai fait en France un Master. J’ai un bac + 4, un Master en Qualité-Sécurité-Environnement.
– D’accord, Qualité-Sécurité-Environnement. Ici ton emploi, c’est aussi dans la sécurité ?
– C’est dans la sécurité industrielle.
– Et avant, en Nouvelle Zélande, c’était aussi sécurité ?
– Sécurité qualité.
– Qualité, voila, c’est un peu différent.
– Oui.
Coaching privé
– Ok, et du coup tu étais partie au début sur le H1B (pour ton travail à Los Angeles dans la qualité) quand on a commencé le coaching privé. Donc on a revu ensemble les visas. Et on avait vu que finalement tu pouvais partir pour un J-1. Parce qu’après tu pouvais avoir la green card avec ton copain.
– Si je me marie avec mon copain.
– Si tu te maries avec ton copain.
– Et c’est ce qu’on compte faire. Mais pour l’instant, fallait que je rentre d’abord sur le territoire et obtenir un visa.
– Donc on est plus parti sur un visa d’un an & demi, le J-1. Et voir après pour la suite. On a vu que le J-1 c’était beaucoup plus facile à obtenir que le H1B parce qu’en ce moment le H1B c’est assez difficile à obtenir. Et on avait vu ensemble comment négocier les avantages du J-1 avec la société. Comment ça s’est passé avant qu’on commence le coaching privé ?
Cibler les entreprises sponsors dans la sécurité et la qualité
– Avant je postulais en masse. J’ai eu une réponse et un entretien, mais qui c’est soldé sur une réponse négative parce qu’ils ne me le sponsorisaient pas. Je postulais en masse et après c’est pour ça qu’en décembre, après mes vacances, je t’ai appelé pour un peu d’aide parce qu’il n’y avait rien qui marchait. Et à travers le sponsor, j’ai pu avoir accès à certaines données. Le système aussi qui scanne les CV, etc. J’avais beaucoup plus de réponses, c’était beaucoup plus simple de chercher un travail à Los Angeles.
– Oui on avait vu ça…
Alicia: Pour pouvoir me réorienter.
– Oui avec la méthode, tu avais refait ton CV, tu avais refait ta lettre de motivation.
– C’est ça.
– En coaching privé on avait quand même des sessions une fois toutes les semaines pendant, je suis sure, les trois premiers mois.
– Les trois premiers mois, oui.
– Et on avait vu ensemble. je t’ai parler des « ATS »et la méthode finalement que tu as appliqué, sur le réseau, on a beaucoup travaillé sur le réseau. Tu as fait un sacré gros travail ! Comment ça s’est passé dans ton entreprise actuelle une fois que tu as trouvé ton travail à Los Angeles ?
Motivation et persévérance
– On avait trouver ensemble sur la base de données, la compagnie. En tapant le nom de la compagnie après sur LinkedIn, j’ai sélectionné les Français qui y travaillaient. J’ai contacté ces Français là qu’étaient intégrés sur l’entreprise. J’ai quelqu’un qui m’a répondu positivement et avec qui j’ai parlé pendant environ trois semaines. On a échangé des mails et au bout de trois semaines, j’ai réussi à avoir un entretien informel avec cette personne sur skype, avant qu’il me présente au patron. Parce qu’il voulais être sur de mes motivations et mes compétences. Du coup, toutes les semaines, j’envoyais un mail pour savoir comment est-ce que je pouvais…
– Tu as beaucoup travaillé sur le suivi.
– C’est ça, et les relancer tout le temps. C’est la clé pour trouver un travail à Los Angeles.
– Et aussi un peu la partie contact de la base. Tu avais recherché l’e-mail de la personne pour lui écrire. Mais oui, je me souviens dans l’entreprise, tu avais déjà contacté justement le general manager. Qui ne t’avait jamais répondu. C’est en insistant, en contactant une autre personne, comme on avait vu. Donc contacter une première personne, ensuite une deuxième personne, une troisième personne etc., que ça a marché.
– Faut surtout prendre beaucoup de notes aussi quand il y a une interview. J’ai pu prendre le nom des personnes qui étaient actuellement en place dans l’entreprise. Comme l’adresse e-mail de mon premier contact, j’ai pu avec le nom et le prénom des personnes, refaire l’adresse e-mail et leur envoyer aussi, à eux, mes motivations.
Création d’un poste
– Ouai! Ça c’est important et du coup ce qui est super finalement, c’est pas une offre d’emploi mais une création de poste. Ils t’ont créé le poste pour ce travail à Los Angeles dans la sécurité ou la qualité.
– Ils m’ont créé un poste, oui, parce qu’il avaient des besoins dans ce domaine. Je n’ai aucun des postes où j’avais postulé en fait.
(Rires)
– Mais au moins on va dire avec le réseau « pro actif ». Je l’appelle comme ça, le réseau « pro actif « , le fait de l’avoir eu au téléphone finalement ça a débloqué.
– C’est ça ! Ils se sont dit, – « elle est motivée ».
– Elle est motivée, voilà !
– Et nous, on a des besoins dans ce domaine. Elle est compétente dans ce domaine. Ils m’ont fait une proposition. En fait ils m’ont demandé si je préférais travailler dans la qualité ou dans la sécurité.
– Ca c’est super, en plus ils t’ont demandé!
– Et dans quel domaine je serais la plus compétente. Et ils m’ont rappelé le lendemain pour me dire que j’avais le poste mais pas en qualité, pas à celui que j’avais postulé, mais en sécurité industrielle, qui m’allait très bien aussi.
– Qui t’allait très bien, et du coup pour le visa, tu avais négocié avec ce visa J-1? Ils avaient déjà fait ça?
Visa américain : J-1 ou H1B ?
– Oui, il avait déjà fait ça avec une personne. La personne que j’avais eu en contact. Il y a très longtemps. Ils ne savaient plus trop comment faire. Et du coup quand j’ai eu mon entretien pour ce travail à Los Angeles, ils étaient un peu paniqués par le fait que ça soit que 18 mois. Ils sont bien au courant du J-1. Il y a toujours des possibilités d’ouverture de H1B après ce J-1, donc c’est toujours bien de s’orienter vers un J-1. Mais bon, comme ils disent, il y a quand même très peu de chance, ça reste une loterie.
– Pour le H1B.
– Oui, c’est pour ça qu’ils sont un peu réticent sur le H1B et c’est peut-être mieux de se présenter en tant que J-1 en premier. Intégrer l’entreprise et si ils sont contents de toi, ils peuvent toujours faire quelque chose. Je pense.
– Oui, oui c’est ça. C’est vrai que le H1B, ils sont réticent en entreprise car c’est soumis à une loterie. Ce n’est même pas sur d’avoir la personne. Donc le fait de faire un J-1 et d’avoir une expérience déjà dans la société pendant un an et demi est un sacré avantage.
– C’est ça, ils ne veulent pas former les gens pour les laisser partir. A part s’ils sont pas très compétents ou si ça se passe mal. Je pense que c’est une bonne solution aussi.
Commencer par un visa J-1 pour trouver un travail à Los Angeles
– C’est une bonne solution de passer par le J-1. Tu as dû négocier avec eux un peu, sur les avantages? Aussi le fait de leur dire qu’ils ne se portent pas sponsor ?
– Oui, moi j’ai eu la chance d’avoir un projet à long terme, au delà de mon travail à Los Angeles. J’ai pu aussi leur dire qu’avec mon copain, on allait se marier. Que je pouvais avoir la green card derrière ça. Ça les rassure aussi. Mais je pense que j’aurai pu faire passer le projet même s’il n’y avait pas de copain en jeu, pas de mariage en jeu. J’aurai quand même pu faire passer le projet en disant que sur la sécurité industrielle, on peut faire un beau projet en un an et demi. Qu’il peut y avoir des améliorations. Et après, en J-1 on est toujours payé moins cher…
– Oui un peu moins.
– Que le salaire normal donc ça les intéresse aussi.
Avantages du coaching privé
– Qu’est ce que tu as pensé du coaching privé ? A la base, tu m’avais dit qu’on avait seulement trois mois parce que ton copain allait partir dans les trois mois. Finalement tu as mis quatre mois et demi pour trouver un job à Los Angeles dans la qualité ou la sécurité. Mais trois mois, c’était chaud quand même. Et du coup, qu’est-ce que tu as pensé du coaching privé ? Le fait d’avoir des cessions toutes les semaines. Que je t’aiguille vraiment ?
– Moi ça m’a vachement aidé ! Ça a été un bon support parce que toutes les semaines quand tu postules tous les jours c’est quand même assez lourd. Ça prend beaucoup de temps. Si tu as un boulot à côté, (moi j’avais un boulot à côté), ce n’est pas évident. C’est un booster. Il y a toujours des événements qui se passent, des semaines qui vont être calmes. D’autres semaines où on va recevoir plein de mails, donc c’est assez stressant. Et de t’avoir, toi, en fin de semaine ou en début de semaine pour débriefer, pour savoir quelle orientation prendre, Ça aide beaucoup. Ça booste beaucoup pour trouver un travail à Los Angeles. Savoir que tu es là, et que tu peux aussi peut être, toi, te déplacer, voir les entreprises ou même avoir un regard extérieur à la situation, ça aide.
Les conseils d’Alicia
– Ok, qu’est ce que tu donnerais comme conseils aux personnes qui recherchent ?
– De ne pas postuler en masse. Se servir de la base, ça c’est la base. Aller quand même sur les plateformes pour trouver du boulot. Tous les réseaux où on peut trouver du boulot. On trouve toujours une nouvelle compagnie. C’est bien d’avoir toujours un oeil extérieur sur tout ce qu’il y a autour. Et vraiment utiliser linkedin aussi. Parce que linkedin, quand on tape le nom d’une compagnie, ça va dire « vous aurez aussi peut-être » ou « vous connaissez aussi peut être » . Il y a, si on cherche dans un réseau spécifique (moi je cherchais dans l’aéronautique).
Du coup on découvre plein d’autres noms de compagnies qu’on peut rechercher dans la base et voir si y a du sponsor. Et après, avoir une rigueur aussi, ne pas postuler en masse. Contacter les personnes après un premier jet quand on postule. Utiliser ce qu’on a vu dans la méthode, la façon de contacter les personnes pour trouver un travail à Los Angeles. Après, pour être franche, la façon de contacter les personnes, je l’utilisais beaucoup pour les Américains. Mais pour des Français, j’y allais franco. Parce qu’on est des immigrants. Ils comprennent un peu plus. J’y allais pas par quatre chemins même si je restais très polie. J’expliquais ma situation aussi et du coup c’est un peu plus chaleureux. Ils comprennent un peu plus.
Commencer par contacter les Français
– Ca a été beaucoup plus facile, j’avais sorti un peu de statistiques quand tu m’avais dit que tu avais beaucoup plus de retours justement par des Français que des Américains
– Ha oui oui !
– C’est pour ça que maintenant je conseille tout le temps, quand y a des Français de contacter déjà les Français. Tu avais utilisé deux choses qu’on avait vu dans le coaching privé : la base pour trouver les entreprises, et beaucoup linkedin aussi. On avait utilisé ces deux choses là.
– Un autre conseil aussi, Ça ne sert pas à grand chose de contacter les RH parce que c’est un CV de plus. C’est vraiment bien de contacter les personnes qui sont dans la branche sur laquelle on recherche le poste. Ça les amène, eux, à contacter le RH directement ou le general manager ou peu importe. Je pense que les RH ont été les plus froids en terme de contact.
Voilà un job en poche avec visa
– Eux ne sont pas les decision maker, s’ils ont besoin de quelqu’un, ils vont chercher. C’est sur que toi, tu es passée directement avec le decision maker donc le general manager, enfin, avec la personne qui t’a mis ensuite en contact avec le general manager pour voir en gros ce que tu recherchais. La valeur ajoutée que tu pouvais apporter à l’entreprise, et eux finalement le besoin qu’ils avaient au sein de l’entreprise. Ok! J’imagine que tu es contente d’être ici.
– Ho oui!
– Ca se passe bien pour le moment ta mission dans la sécurité ?
– Oui oui ça se passe très bien ! J’adore mon travail à Los Angeles.
– Je te remercie Alicia d’avoir donné un peu de ton temps pour cette interview.
– Mais de rien !
– Je pense et j’espère que ça va être utile, pour tous ceux qui vont nous écouter, pour les aider justement à trouver aussi leur job à l’étranger et on se dit à très vite.
– A très vite.
Si vous voulez lire plus d’histoires de personnes ayant réussi à trouver un travail aux Etats-Unis, lisez celles d’Amandine qui a trouvé un job à Miami dans le marketing et la communication. Et Lola qui a trouvé un emploi à New York dans la robotique.