Amandine, qui travaille maintenant aux USA, a trouvé deux emplois différents dans deux entreprises différentes. Et a accepté un travail à Miami dans la communication et marketing avec un visa sponsorisé. Grâce à son coaching avec moi, mais aussi à notre outil USponsor Me.
Voici son témoignage :
Découvrez comment Amandine a réussi à trouver un super travail dans la communication et marketing à Miami !
Retranscription
Sarah : Salut Amandine ! On tourne cette vidéo aujourd’hui car tu as suivi mon coaching en début d’année. Et tu as réussi à trouver un emploi aux Etats Unis, et plus particulièrement un travail à Miami.
Et tu as même réussi à recevoir deux offres d’emploi de deux entreprises différentes. C’est génial ! A chaque fois avec la possibilité de sponsoriser ton visa. J’ai quelques questions. Est-ce que tu peux nous parler un peu de toi ? Où as-tu recherché un travail à Miami dans la communication ? Comment as-tu procédé ? Et quelle est ton expérience ?
Le profil d’Amandine
Amandine : Ok, pas de soucis ! J’ai 26 ans et j’ai fait des études de communication. J’ai passé ma licence en France et mon master en communication en Espagne. Ca fait longtemps que je voyage, j’ai déjà vécu dans plusieurs pays d’Europe et ça fait un an que je suis arrivé au Canada. Parce qu’en fait, j’avais découvert ton blog en 2015. Donc je te suivais déjà, je lisais tes articles et j’ai commencé à vouloir me renseigner un peu sur le sujet.
Mais quand j’étais en France, je cherchais des jobs dans la communication vraiment de façon complétement disperse. En fait je cherchais des entreprises donc qui pourraient avoir besoin de quelqu’un en communication marketing sur Miami ou Los Angeles.
Est-ce que vous vous voyez aussi travailler aux USA, à un poste dans la communication et marketing comme Amandine ? Découvrez le visa dont vous avez besoin ici !
J’ai commencé à envoyer des candidatures spontanées. Et en général ça tombait à l’eau parce que je n’avais pas de réponse ou parce que les gens étaient intéressés. Mais en vrai, il fallait se lancer dans les démarches administratives.
Je n’avais absolument aucune idée de quelles étaient les étapes quand, comment, combien ? Donc c’est pour ça que j’ai commencé à suivre aussi plus concrètement ce que tu faisais.
En parallèle, j’ai aussi discuté avec des Français qui étaient passés par le Canada, pour ensuite aller aux États Unis. Parce que tu es plus proche, tu connais un peu mieux que le marché Nord Américain, parfois sur le même fuseau horaire.
Donc j’ai pensé que cela m’aiderait à mettre un premier pied dans le monde du travail américain et le secteur de la communication. Peut-être même qu’au Canada, une compagnie américaine pourrait m’embaucher, puis me faire muter. C’est un peu dans cette perspective que je suis arrivée au Canada. En me disant que ça ne serait que temporaire. Cela m’a pris 10 mois.
Et aujourd’hui, je suis super contente d’avoir trouvé mon travail à Miami !
Au début, je voulais suivre ton coaching. Mais je me suis dit que j’avais déjà tes différents outils : la relecture de CV et de lettre de motivation. Je pensais que ça me suffirait. Et j’ai commencé à utiliser LinkedIn à partir du mois de septembre 2017.
En réalité… ça a été un fiasco. Il y avait beaucoup d’offres d’emploi, et à chaque fois que je candidatais, on m’appelait dans la journée pour me proposer une interview tout de suite sur le moment. Alors que ce n’était évidemment pas possible.
J’avais l’impression que les recruteurs ne lisaient pas du tout mon CV. Car j’y mentionnais bien que j’étais basée à Montréal (même si je cherchais un travail à Miami).
Ca s’est passé en septembre et en octobre, je n’ai pas eu plus de succès. Et puis ça a commencé à vraiment me frustrer d’avoir des entretiens qui n’aboutissaient à rien. On m’appelait pour me dire de les prévenir une fois que je serais installée à Miami.
Mais bon… Je ne pouvais pas être à Miami si on ne me sponsorise pas de visa!
Donc je me suis dit qu’il va falloir passer un cran au-dessus. Car ce que je faisais ne fonctionnait pas du tout. Le timing était parfait, car tu venais de commencer un nouveau groupe de coaching. Je me suis dit, c’est maintenant ! Et c’est vrai que la façon de travailler, l’organisation, la discipline, c’est ce qui m’a permis de trouver un travail à Miami dans la communication et marketing !
Car on ne peut pas trouver de travail si on ne sait pas ce que l’on fait. Et qu’on n’y dédit pas plusieurs mois. Avant, j’étais dans l’improvisation. Et inévitablement, on finit par se décourager et par baisser les bras parce que cela parait trop compliqué. Et c’est vrai que trouver un emploi aux USA est compliqué. Mais c’est beaucoup plus simple lorsque l’on a la bonne méthode.
Je me suis dit que c’est comme tout. Tu prends un coach sportif quand tu vas faire du sport, ou tu prends une diététicienne si tu veux perdre du poids. Donc je me suis dit :
Je vais suivre le coaching de Sarah, car elle est déjà passée par ce que je traverse. Elle sait ce qu’elle fait. Elle a déjà aidé des personnes à trouver un job aux Etats-Unis. Et elle peut m’aider à trouver un travail à Miami dans la communication et marketing.
Donc à un moment donné, c’est stupide si tu vois que ce que tu fais, ça fonctionne pas. Et qu’il est préférable de le faire avec quelqu’un qui sait ce qu’il fait. Et j’ai bien fait!
Les principaux avantages du coaching
Sarah : Qu’est-ce que t’as apporté le coaching ? Qu’est-ce que tu t’es dit “Comment je me suis améliorée” ?
Amandine : Je pense que le plus gros bénéfice que j’ai retenue de ton coaching est la façon dont il faut approcher les entreprises.
Communiquer avec eux. Car je pense que c’est quelque chose que personne ne nous apprend en France. On fait les choses de manière très formelle, très cadrée. Et lorsque l’on cherche un travail, on se contente d’envoyer un email ou d’appeler pour présenter sa candidature: « Je voudrais tel poste, avez-vous des opportunité à me proposer ? »
Et c’est vrai qu’en Amérique du Nord, ce n’est pas du tout comme cela que ça fonctionne. Donc je me suis rendue compte que je faisais les choses complétement à l’envers. Il y a une manière de contacter les recruteurs, de dire les choses, de faire la relance. Et c’est vraiment la chose la plus importante que j’ai apprise avec toi.
Car la plupart des personnes que j’ai contacté à l’époque sont celles que je côtoie toujours aujourd’hui, dans le cadre de mon travail à Miami. Et qui sont devenus mes amis. Ils veulent me rencontrer quand je vais arriver sur Miami, et on échange régulièrement. C’est donc le plus important pour moi.
Car après tout, la discipline et l’organisation ne sont pas si compliquées à mettre en place. On se met des rappels, on peut préparer des modèles sous Word, etc. Mais la façon dont on s’exprime avec les recruteurs… Si on est trop abrupte, on peut les froisser. Et c’est complètement contre-productif.
Donc la meilleure chose que j’ai apprise est la façon d’approcher les gens. Et le coaching que j’ai suivi avec Leandra sur le « small talk » et la conversation en général, mais aussi comment être à l’aise au téléphone, a été un vrai succès !
Vraiment ça cartonne, parce qu’il est assez difficile d’acquérir cette fluidité dans la conversation par soi-même. Donc c’est pour moi, le second principal bénéfice que j’ai tiré de ton coaching.
Sarah : Le clash des cultures peut être violent !
Amandine: Oui … c’est comme ça ! En France, on commence à discuter de la météo et de ce que l’on a mangé aujourd’hui. A chaque fois que je commençais un entretien en France, on commençait par parler de tout et de rien. Puis de l’offre d’emploi en elle-même.
Alors que pendant mes entretiens pour le travail à Miami, on a parlé pendant 45 minutes du poste. Puis de sujets plus perso. Les recruteurs me demandaient où je voulais vivre. Ou comment j’occupais mon temps libre.
Ici, le business passe en priorité. Et on s’occupe du reste après.
Combien d’entretiens Amandine a-t-elle dû passer pour trouver un travail à Miami ?
Sarah : C’est génial ! D’ailleurs, tu te souviens comment se sont passés tes entretiens ? Étaient-ils plutôt formels ou informels ?
Amandine : Oui, les deux à la fois. J’ai eu deux entretiens par entreprise. Le premier avec une entreprise en janvier. Et oui, j’ai eu un premier échange formel au téléphone. Et un second un peu plus informel.
Pour les deux entreprises qui m’ont proposé un travail en avril, à chaque fois ça s’est passé de la même manière. On a commencé par un entretien super formel via Skype, très structuré. Il a duré entre 45 minutes et une heure. Mais l’échange était assez fluide à chaque fois. On m’expliquait bien en quoi consistait le poste, qu’est ce que j’allais apporter, et quelles étaient mes perspectives d’évolution.
Mais c’est quelque chose que je n’avais jamais rencontré lors de mes entretiens en France. Aux Etats-Unis, on te demande presque toujours où tu penses être dans 5 ans. Et comment tu te vois évoluer ?
On m’a toujours posé cette question. Pour voir si l’entreprise pouvait se projeter avec moi.
Donc le premier entretien est toujours super formel sur Skype. Puis on passe à un échange plus informel pour parler des détails. En général, l’entreprise veut toujours avoir un second entretien plus informel au téléphone pour confirmer la première impression que vous leur avez laissé.
Sarah : Oui, donc c’était le même parcours pour les deux entreprises. Et après cela, tu as échangé avec des personnes qui sont devenues tes amies.
Amandine : Exactement. Mais en même temps, c’est compréhensible puisque quand tu engages un étranger, tu es obligé de sponsoriser son visa. Et donc investir du temps et de l’argent. C’est donc logique de lui faire passer plusieurs entretiens.
Parce que ça ne suffit pas de passer une heure au téléphone avec la personne. Il faut encore investir du temps. C’est donc tout à fait compréhensible de leur point de vue. Si j’étais employeur, j’aurais aussi besoin de temps avant de prendre ma décision.
Sarah : Oui tout à fait. Faire venir quelqu’un de l’étranger (pour un travail à Miami) présente un certain risque pour l’entreprise.
Amandine : Et puis, quand les recruteurs sont honnêtes avec toi, c’est plus facile de se positionner. L’entreprise qui m’a engagé m’a tout de suite dit “On est un peu suspicieux.. un peu inquiets. Car la fille qu’on avait engagée avant toi a reçu un visa J1. Elle a été formée. Et une fois que sa formation s’est achevées (après 4 mois), elle est partie travailler à New York”.
C’est donc pour ça qu’échanger avec les recruteurs est aussi important pour eux.
Nous on a des envies, on est stressé, ça fait des papiers et de l’argent. Mais la réciproque vaut aussi. Si on part après juste quelques mois, après que l’entreprise ait investi en nous, tout le monde est perdant. Donc même si on est excité et pressé d’avoir une réponse, il faut arriver à se mettre à la place de l’entreprise.
Ils ont beaucoup à perdre si après nous avoir engagé, les choses ne se déroulent pas bien.
Sarah : Et ils ont pris en charge tes frais de visa ?
Amandine: Oui, je n’ai rien eu à payer.
Détails sur le poste de communication marketing
Sarah : Et quel est ton niveau d’étude ? Tu as étudié en France.
Amandine: Pas uniquement. J’ai une licence en Communication et Gestion de projet. Et le master que j’ai suivi en Espagne en Communication des industries créatives, création de contenu sur les réseaux sociaux. Le but était surtout de nous apprendre à devenir « community manager ».
Sarah : Ok, donc le travail à Miami que tu as trouvé est dans le domaine de la communication et du marketing ?
Amandine: Oui, exactement. Ce qui est intéressant c’est que le poste correspond précisément à ce que je sais faire. Je vais rédiger des articles, préparer des vidéos. Je vais aussi refondre leur site Internet, préparer du contenu vidéo pour la page LinkedIn. Et je vais surtout interagir avec la presse spécialisée dans le domaine de l’entreprise. Donc voilà : un travail à Miami dans la communication !
Mais je vais également être formée dans le domaine de la finance, dans mon travail à Miami. Car l’entreprise évolue dans le secteur des finances et de la gestion des biens. Ils veulent donc renforcer mes connaissances sur ces points.
Je vais aussi me former dans de nouvelles compétences. Ce qui va me permettre d’ajouter de nouvelles cordes à mon arc.
C’est un bon équilibre. Je vais faire au quotidien des tâches que je maitrise. Je vais donc pouvoir gagner en expérience. Mais aussi apprendre de nouvelles compétences en finances. C’est d’ailleurs ce qui m’a intéressé. Quand j’ai passé les entretiens, je n’avais aucune notion sur ces sujets. Je pensais qu’ils ne m’engageraient pas parce que je n’avais aucune notion dans ces domaines. Et ils m’ont dit : c’est parfait, parce que l’entreprise cherche quelqu’un avec un regard extérieur. Qui nous permettra justement de vulgariser le sujet auprès de personnes qui n’y connaissent rien non plus. C’était un pari, et une excellente surprise !
Sarah : Même si tu n’es pas experte dans ce domaine, il y en a pour tout le monde !
Amandine : Ils sont vraiment intéressés par ce que tu peux leur apporter. Ils aimaient également le fait que je parle français, espagnol et anglais. Un travail à Miami était parfait pour cela !
Mais il y a eu aussi le côté relationnel qui est entré en jeu. Lorsque je les ai rencontré, ils ont apprécié ma personnalité et ma façon de m’exprimer. Ils m’ont dit : “On te fait parfaitement confiance avec les clients au téléphone ou en rendez-vous.”. C’est une question de personnalité. Je suis à l’aise au téléphone, donc c’est un vrai plus.
Ils ont appelé mon précédent employeur ici qui leur a donné une super recommandation. Il faut donc pensé à s’y préparer pour postuler aux Etats-Unis.
En France, aucun recruteur n’avait appelé mon précédent employeur.
Sarah : C’est sûr qu’il y a beaucoup de choses à préparer. Et qui sont très différentes du processus de recrutement en France. Les références sont très importantes aux Etats-Unis.
Amandine: C’est d’ailleurs un conseil que je voudrais donner à ceux qui ont déjà travaillé au Canada ou aux Etats-Unis. Ne partez jamais d’un emploi en mauvais terme (quand c’est possible).
Parce qu’après ça, on ne peut pas choisir qui le recruteur va appeler pour les références.
Donc même si votre travail ne se passe pas très bien… Il faut tout faire pour partir en bons termes, respecter le préavis et ne pas partir en insultant tout le monde !
Car une bonne recommandation peut faire toute la différence à votre prochaine recherche d’emploi.
Le meilleur conseil d’Amandine pour trouver un job à Miami
Sarah : C’est vrai. Et à part cette recommandation. Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un cherchant un travail aux Etats-Unis ?
Amandine : La patience et la résilience. Dans le groupe de coaching que j’ai suivi avec toi, on a réalisé que nos profils étaient très différents. Donc il y a du travail pour tout le monde.
L’économie nord-américaine se porte bien mieux qu’en France. Bien sûr, il y a des avantages et des inconvénients. Mais il ne faut rien lâcher si vous cherchez un travail.
Si vous n’avez pas la patience et si, dans votre esprit, vous n’êtes pas préparé à la possibilité que cela vous prenne plusieurs mois, vous risquez de vous décourager. Et d’échouer.
Car la recherche prend plusieurs mois. Et le processus du visa après cela prend lui aussi plusieurs semaines.
Dans mon cas, mon entreprise m’a annoncé que j’étais engagée le 29 avril. Et je suis partie à Miami le 24 juin pour commencer le 2 juillet. Car chacune des parties doit s’occuper de toute la paperasse pour sponsoriser l’emploi.
J’avais un rendez-vous ici à l’ambassade. C’était très long car tous les rendez-vous étaient pris et je n’avais qu’une date en juin. Donc il faut se préparer mentalement à cette attente. A l’investissement et au temps que cela va demander.
J’ai passé des soirées, des week-end entiers à m’occuper de tout ceci, au lieu de sortir avec mes amis. Impossible de faire autre chose, tout mon temps et mon énergie devaient être dédiés à cela.
Et cela ne veut pas sans dire qu’il n’y aura pas des hauts et de bas. Mais grâce au coaching, j’avais quelqu’un pour m’aider à rester motivée. Et cela a été un coup de pouce très important pour moi. Et puis voilà, ça finit toujours par payer !
On a commencé en décembre. Et en avril j’avais trouvé mon travail à Miami.
Ca n’a pas été si long que ça finalement. Et surtout, ce n’est pas impossible. Mais il faut travailler sur sa patience. Parce qu’autrement, vous pouvez être tentés de jeter l’éponge après un mois ou deux.
Mais il faut accepter le contexte tel qu’il est. Avec Trump, l’état de l’économie américaine. Et les démarches administratives. Ca ne se fait pas facilement.
Donc il faut se préparer mentalement. Car autrement, c’est impossible !
Sarah : En tout cas, le résultat y est, tu pars dans deux jours ! Tu es heureuse ?
Amandine : Oui!! Je vais aller vivre au soleil. Montréal est une très belle ville. Mais il faut supporter l’hiver à -30°C. Et je suis plus emballée à l’idée de passer mon hiver à Miami. 🙂
Sarah : C’est génial !
Amandine : Dans tous les cas, je cherchais un travail à Miami ou en Californie. Donc j’ai fait mon choix. Après il faut se dire que dans les villes plus petites ou états moins attractifs, la compétition y est surement moins rude.
Mais en général, les grosses entreprises engagent dans les grandes villes et sur les deux côtes. Donc c’est une bonne stratégie de commencer par choisir où vous voulez aller.
Sarah : Miami a toujours été ton premier choix ?
Amandine: Oui, oui !
Sarah : Super, merci Amandine pour cet entretien. Je te souhaite le meilleur pour ta nouvelle vie et ton travail à Miami !
Vous voulez découvrir d’autres Success Stories ? Découvrez l’histoire de Lola qui a trouvé son travail à New York dans la robotique !