4 signes qui indiquent que vous n’allez pas vivre et travailler aux USA

Je sais que les États-Unis représentent un rêve pour beaucoup d’entre nous. Nous avons souvent l’image d’un pays fait d’opportunités professionnelles. Et donc d’un tremplin pour notre carrière. Mais nous rêvons aussi des USA à travers ce que nous en voyons dans les films, les séries télévisées, ou les clips musicaux. L’envie de s’y installer est d’autant plus forte que nous baignons dans le rêve américain depuis notre plus jeune âge. Et nous sommes souvent prêts à tout pour que ce rêve se concrétise.

Malheureusement, la concurrence pour s’installer outre-Atlantique est extrêmement forte. Et il y a beaucoup plus d’appelés que d’élus. Nous nous en sommes rapidement rendu compte avec Maxime quand nous avons commencé les démarches pour partir vivre et travailler aux USA. Trouver un emploi est un parcours du combattant en soi quand il faut aussi résoudre le problème du visa de travail !

Avec Usponsor Me, j’ai aussi découvert que la plupart des étrangers souhaitant vivre aux US n’avaient pas la moindre idée de ce qui les attendait. Nous ne sommes jamais vraiment préparés à la complexité que représente une expatriation aux États-Unis. Et nous sommes tellement déterminés que l’on préfère souvent ignorer les signes qui nous crient pourtant que nous sommes sur la mauvaise voie.

Dans cet article, je voulais vous parler plus précisément de ces signes, que j’ai pu rencontrer moi-même ou observer auprès des personnes que j’ai coachées. Ce ne sont pas nécessairement des signaux catégoriques que vous n’avez aucune chance de vivre et travailler aux USA. Mais qui vont plutôt vous faire réaliser que vous faites fausse route. Et que vous devez changer de stratégie (et vite) si vous voulez réaliser votre rêve.

1. Vous passez des heures à créer votre CV…

Le premier signe qui devrait vous faire comprendre que vous faites fausse route, est le temps que vous allez passer à rédiger votre CV avant de passer à l’acte. C’est déjà un vrai casse-tête quand on candidate à un poste dans son pays. Alors quand il faut l’adapter à un marché du travail complètement différent, et à une culture d’entreprise nouvelle… C’est encore plus compliqué ! Et si vous êtes du genre perfectionniste (comme moi), c’est encore pire !

…mais il n’est jamais vraiment adapté au marché américain.

Si vous passez des heures et des heures à écouter tout ce qui se dit sur le net, et retravailler votre CV maintes et maintes fois parce que Truc vous a dit ça… Mais Machin vous a dit autre chose, vous allez perdre votre temps et votre énergie. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas adapter votre candidature à l’offre qui vous intéresse. Il faut l’adapter. Le plus important est d’avoir déjà une bonne base.

Comment vivre et travailler aux USA ? Et pour cela, vous avez devez vous inspirer de modèles que les recruteurs ont déjà l’habitude de recevoir. Et sur lesquels ils pourront trouver en quelques secondes seulement les informations qu’ils recherchent. Sans cela, même vos diplômes et vos nombreuses années d’expérience dans le secteur qui les intéressent ne suffiront pas à vous permettre de décrocher un entretien.

Pour en avoir le cœur net, c’est très simple. Envoyez 4 candidatures et voyez combien de réponses vous obtenez. Si vous n’avez pas au moins 3 retours, c’est qu’il y a un problème avec la qualité de vos documents. Donc même si vous ciblez bien les offres auxquelles vous postulez, ou les employeurs qui sponsorisent les visas, vous avez besoin d’un bon CV et d’une lettre de motivation percutante. Sans cela, votre candidature ne sera même pas lue par un être humain.

2. Vous postulez à toutes les offres d’emploi que vous trouvez sur les sites généralistes

A/ Vous postulez à toutes les offres d’emploi que vous trouvez

C’est le deuxième signe le plus évident que vous n’avez pas du tout la bonne stratégie pour partir vivre et travailler aux USA. Beaucoup d’étrangers sont prêts à accepter n’importe quel emploi, uniquement pour partir s’installer aux États-Unis. Ils épluchent donc toutes les offres et postulent à presque toutes celles qui sont situées dans la ou les villes américaines qui les intéressent.

Si c’est votre cas… j’ai le regret de vous dire que vous n’avez pratiquement aucune chance de réaliser votre rêve. Cette méthode est absolument inefficace. L’employeur n’embauchera pas une personne non passionnée, désespérée à tout prix. Vous, le feriez-vous ?

B/ Vous postulez aux offres d’emploi sur les sites généralistes

Vous avez donc passé plusieurs heures à peaufiner votre CV et votre lettre de motivation en anglais. Et après avoir postulé à une offre qui correspond parfaitement à vos compétences, et pour un job dans la ville ou dans l’État qui vous intéresse, vous recevez enfin la réponse d’un recruteur !!

Plein d’espoir, vous ouvrez son message et là… C’est la douche froide. Il vous annonce que bien que votre profil soit très intéressant, il ne peut pas donner suite à votre candidature. Pourquoi ? Tout simplement parce que son entreprise ne sponsorise pas de visa pour les travailleurs étrangers.

Honnêtement, c’est souvent le coup fatal pour tous ceux d’entre vous qui souhaitent vivre et travailler aux USA. Car après avoir investi autant d’énergie et avoir placé autant d’espoir pour une offre à laquelle vous savez pertinemment que vous correspondez, vous vous retrouvez face à une porte close. Et sans aucun levier pour changer les choses.

Moins de 5 % des entreprises américaines sponsorisent le visa

Je vous le rappelle… Vous n’avez techniquement pas le droit de travailler aux USA. Vous n’avez pas la nationalité américaine ou la Green Card, ce qui signifie que vous avez besoin d’un visa pour décrocher un poste. Or, non seulement toutes les entreprises ne sponsorisent pas les visas, mais celles qui le font n’ont généralement le droit de sponsoriser que certains visas de travail. Savez-vous que seulement 1 entreprise sur 16 aux États-Unis recrute et sponsorise le visa ?

Sur un site généraliste, vous n’aurez pratiquement jamais ces informations. Ni aucune indication sur le type de visa pour lequel vous êtes éligible. Les sites généralistes sont très bien pour trouver un job si vous êtes Américain ou détenteur de la Green Card. Mais ils ne sont pas faits pour les étrangers qui ont besoin d’un visa. Le risque est donc de passer des heures à répondre à des offres pour des postes auxquels techniquement l’entreprise NE PEUT PAS vous embaucher. Vous voyez à quel point c’est contre-productif ?

3. Vous postulez… Et vous attendez.

La principale difficulté dont vous me faites part pour vos recherches d’emploi aux USA est de ne tout simplement recevoir aucune réponse à vos candidatures. Je vous en ai déjà parlé, mais c’est aussi une étape par laquelle je suis passée moi-même. J’avais beau envoyer des dizaines et des dizaines de CV, je n’avais pratiquement aucun retour des recruteurs. Et cela me rendait littéralement folle. C’est extrêmement frustrant d’avoir l’impression de travailler dans le vide. Et surtout de ne pas comprendre ce que l’on fait de mal.

Pourquoi vous n'allez pas réussir à travailler aux Etats-Unis ?Hé bien j’ai quelques chiffres qui devraient vous aider à y voir plus clair … Selon une étude réalisée par LinkedIn, un Américain sur trois recherche activement un travail. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que cela représente, mais concrètement, plus de 100 millions de personnes qui vivent déjà aux États-Unis cherchent un nouveau job. C’est une concurrence énorme (sans parler des travailleurs étrangers) ! Et 75 % d’entre eux le font en répondant aux offres postées en ligne : exactement comme vous !

C’est-à-dire que pour chaque offre à laquelle vous allez répondre, vous devez partir du principe que l’entreprise va recevoir en moyenne 250 candidatures. Il est impossible pour le recruteur de toutes les lire. Il va donc en sélectionner entre 5 et 10 %, grâce à un robot ATS (Applicant Tracking System) pour les plus gros. Et ne prendra même pas la peine d’ouvrir les autres. Ce qui fait que vous avez moins de 5 % de chances que votre CV soit lu par le recruteur. Et 95 % qu’il finisse dans la corbeille de sa boite mail !

Si vous n’avez aucune réponse à vos candidatures, ne cherchez plus d’explications. Vous êtes tout simplement dans ces fameux 95 %.

4. Et vous recommencez…

Comme ça ne fonctionne pas, vous pensez que c’est surement à cause de votre CV. Alors c’est reparti ! Vous retournez à l’étape 1, et vous procédez toujours de la même façon.

Vous allez retravailler votre CV pour la énième fois parce que vous avez vu ça sur le net. Ou que Truc vous dit ça. Et vous allez envoyer encore plus de candidatures pour essayer d’obtenir des réponses, etc. Vous pouvez en passer du temps comme ça… Toute une année, ou toute une décennie.

Est-ce que j’ai tort ?

Arrêtez de perdre votre temps !

Voyez que ça ne sert absolument à rien. Vous perdez une énergie folle à candidater à des postes qui ne vous plaisent ou ne vous correspondent pas avec un CV fait et refait. Pour 5 % de chance d’être contacté par un recruteur.

La leçon que vous devez tirer ici est que vous devez mettre à profit le temps que vous investissez dans vos recherches de façon plus intelligente.

Car même si vous faites partie des 5 CV qui décrocheront finalement un entretien pour le poste, vous devez comprendre que vous partez avec un sérieux handicap par rapport aux autres candidats. Même si votre profil est intéressant, vous n’avez techniquement pas la permission de travailler aux États-Unis. Et vous n’êtes même pas sur place pour passer les entretiens. Vous pensez toujours que c’est la bonne solution pour trouver un job aux États-Unis ?

Quand on part avec un tel désavantage, il faut se montrer plus malin que les autres. Et aller chercher les offres pour lesquelles vous ne risquez pas d’être mis en concurrence avec autant de candidats américains.

La solution du 1 : faites votre CV une bonne fois pour toutes, et tenez-vous-y !

Prenez une bonne formation payante et tenez-vous-y. Au moins, vous aurez de la qualité. Si vous voulez être ultra sûr, faites-le relire par un professionnel. Ou si vous ne voulez pas prendre un minimum de temps, faites-le refaire par un expert. Et that’s it! Ensuite n’y touchez plus !!!

Quand vous adapterez votre CV à l’offre à laquelle vous postulez, vous n’aurez plus qu’à changer quelques mots / phrases / titres pour correspondre à l’offre. Et cela fera l’affaire. Pour télécharger des template de CV et lettre de motivation adaptés au marché du travail américain et ATS-friendly : cliquez ici !

La solution du 2.A : postulez uniquement pour le métier qui vous plait, et demandeur d’étrangers.

Nous parlons ici de carrière avant tout. Vous devez avoir un projet solide. Pourquoi aller aux Etats-Unis si ce n’est pas pour y faire carrière ? Vous devez savoir ce que vous voulez faire, ce que vous avez envie de faire. Puis pousser dans ce sens.

Pensez aussi aux besoins qu’ont les entreprises de vous embaucher vous en tant qu’étranger. Pourquoi une entreprise voudrait vous embaucher vous, plutôt qu’un Américain. Si vous n’avez aucune expérience du marché du travail aux États-Unis, il n’y a aucune raison qu’un recruteur privilégie votre CV plutôt que celui d’un travailleur américain sauf pour certains critères. Vous devez tenir compte de cette réalité pour cibler les offres pour lesquelles vous avez un avantage stratégique.

Le plus souvent, cela peut être vos compétences et votre expérience pour le poste auquel vous candidatez. Mais cela ne suffit pas toujours. Le meilleur moyen de vous démarquer est donc de cibler les besoins auxquels un américain ne peut pas répondre. Comme la maitrise de votre langue maternelle et/ou d’une autre culture.

Pour savoir sur quel type de métiers les entreprises recrutent des étrangers aux États-Unis, faites une recherche ici sur votre métier et secteur d’activité.

La solution du 2.B : concentrez-vous uniquement sur les entreprises qui recrutent des étrangers

Je sais que cela peut paraître injuste, mais il faut que vous acceptiez la situation telle qu’elle est. Moins de 5 % des entreprises américaines sponsorisent des visas de travail. Si vous ne les ciblez pas immédiatement dans vos recherches, vous allez épuiser vos forces. Et perdre rapidement toute votre motivation.

C’est précisément pour cette raison que j’ai décidé de créer USponsor Me. Lorsque je cherchais du travail aux USA, et en commençant à coacher les étrangers qui avaient la même envie de s’installer aux États-Unis, j’ai réalisé qu’il n’existait aucun site sur lequel ce filtre de recherche était proposé.

Dans notre moteur de recherche, vous ne trouverez que des entreprises ayant déjà recruté des travailleurs étrangers et offrant des visas de travail non-immigrant, avec leurs offres d’emploi avec visa sponsoring garantie, ou avec un bon score visa. Comme ceci, vous pourrez cibler les offres pour lesquelles vous avez de réelles chances d’être recruté, et gagner énormément de temps !

La solution du 3 : n’attendez pas, agissez !

Vous avez un CV solide que vous ne remettez plus en question. Vous savez ce que vous voulez et vous avez ciblé les offres qui vous correspondent chez les employeurs sponsors. Et maintenant ?

Il existe 4 stratégies de recherche d’emploi :

La stratégie qui fonctionne le mieux aux USA, et surtout quand on est étranger, c’est l’approche directe. L’approche directe peut être utilisée quand il y a une offre d’ouverte, ou pas. Et si vous n’avez pas d’offres ouvertes dans votre domaine, j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Selon le Wall Street Journal, près de 80 % des offres d’emploi ne sont jamais publiées en ligne. Pour toutes ces offres, les entreprises vont recruter en interne, ou faire jouer leur réseau. Mais surtout, elles ne seront pas ensevelies sous les candidatures. Reste à savoir où les trouver !

Sur USponsor Me, vous aurez accès très facilement aux entreprises qui recrutent des étrangers. Ciblez (grâce à nos filtres de recherche) le secteur d’activité et la localisation qui vous intéressent. Puis sélectionnez les decision makers en interne, et contactez-les directement avec la stratégie d’approche directe ! Je prévois d’écrire un article d’ici peu, pour vous expliquer exactement de quoi il s’agit. Si vous êtes intéressé par le sujet, faites-le moi savoir dans les commentaires !! Je saurai si c’est vraiment un sujet urgent pour vous. Et je peux revoir mes priorités pour l’écrire et le publier très rapidement. 😉

La solution du 4…

Si vous suivez toutes les solutions de 1 à 3, vous n’aurez même pas à vous soucier du 4. Puisque la nouvelle méthode que vous allez utiliser va être extrêmement plus efficace que le cercle vicieux dans lequel vous pouvez vous mettre…

Est-ce que vous vous êtes reconnu dans l’un de ces 4 signes indiquant que vous n’allez pas vivre et travailler aux USA ? Quelle a été votre stratégie pour le dépasser ? Partagez votre expérience dans les commentaires, ça nous intéresse ! 🙂