Une fois que vous avez en main votre CV américain, vous êtes fin prêt pour plonger dans votre recherche d’emploi pour les USA.
Il existe 3 stratégies pour trouver un job aux États-Unis :
- en postulant aux offres (en ligne ou par email directement aux recruteurs internes si postuler en ligne n’est pas recommandé),
- en envoyant vos candidatures spontanées (sans poste ouvert donc),
- en passant par une personne en interne qui vous référence – avec ou sans poste ouvert (en utilisant votre propre réseau, ou sans réseau établi).
Dans cet article, nous allons voir en détail la stratégie pour activer son réseau existant, que vous ayez déjà un bon réseau établi aux États-Unis ou pas du tout (c’est en tout cas ce que vous pensez aujourd’hui). Je vous donne ici les astuces pour activer de la bonne manière votre réseau afin d’obtenir le job de vos rêves.
Si vous n’avez encore jamais eu d’expérience professionnelle aux USA, vous pourriez penser au premier abord que vous n’avez aucun contact sur ce nouveau territoire. Avant de faire des conclusions trop hâtives, lisez cet article jusqu’au bout, appliquez les conseils et constituez votre tableau. Vous pourrez, seulement à la fin, conclure si oui ou non, vous n’avez vraiment aucun réseau aux USA. Et partagez avec nous dans les commentaires si vous arrivez oui ou non à dénicher des contacts de votre réseau aux États-Unis, ou en lien !
Le réseau : est-ce une stratégie qui fonctionne aux États-Unis ?
Lorsque l’on sait qu’un nombre significatif d’offres d’emploi (prêt de 80% selon le Wall Street Journal) ne sont jamais publiées, on peut en conclure que le « network » est très important aux USA. Et pour y avoir habité pendant presque 5 ans jusqu’à présent, je confirme que c’est bel et bien le cas !
Les Américains vont toujours préférer une personne recommandée, même en interne ! Par exemple, quand Maxime n’était pas disponible pour faire une mission, ses collègues américains, au lieu de se référer au manager hiérarchique (pas forcément présent de par la structure de la société) demandaient à Maxime s’il connaissait quelqu’un en interne pour le remplacer.
Eh bien c’est pareil au niveau du recrutement. Le hiring manager (la personne qui a besoin d’une ressource dans son équipe) va déjà rechercher dans ses contacts avant d’en faire part aux ressources humaines. On commence à connaitre comment ça fonctionne dans notre cher pays d’accueil. 🙂
Faire bonne figure : une stratégie indispensable aux US
Donc vous l’aurez compris, activer votre réseau peut augmenter considérablement vos chances de décrocher l’emploi que vous visez.
Certains de mes followers ont décroché plusieurs entretiens, et trouvé leur job aux USA en jouant sur leur réseau proche, mais aussi sur les contacts de leurs contacts. Maxime a d’ailleurs décroché son premier entretien d’embauche aux USA, à Denver, parce qu’il s’est fait recommander par son ancien patron.
Tournez-vous vers vos contacts actuels
Le principe du réseau consiste à vous tourner vers vos contacts dont vous disposez déjà. Vous connaissez bien des gens autour de vous, non ? Ça peut-être votre famille, vos camarades, ex camarades de promotion, vos enseignants, ex enseignants, managers, ex managers, collègues, ex collègues, clients, ex clients, fournisseurs, ex fournisseurs, partenaires, ex partenaires, mais aussi des personnes que vous avez rencontrées lors d’évènements, dans la rue, etc.
Parmi elles, vous trouverez certainement des profils en lien avec votre domaine d’activité et/ou les États-Unis.
Où trouver vos contacts actuels ?
Vos contacts actuels, vous les avez dans votre boite email personnelle et professionnelle, votre téléphone, sur vos réseaux sociaux comme Facebook, LinkedIn, Instagram ou encore Twitter, etc.
Votre première mission est de recenser toutes les plateformes où vous pouvez avoir enregistré vos contacts, et regrouper tous vos contacts en un seul endroit.
Attention aux réseaux sociaux, notamment LinkedIn ! Quand je parle ici de vos contacts actuels, je parle des personnes que vous connaissez. Sur LinkedIn (ou d’autres plateformes), il se peut que vous soyez en contact avec des personnes avec qui vous n’avez jamais échangé de votre vie. Par expérience, jouer la carte réseau avec ces personnes là ne fonctionnent pas du tout. Elles ne font pas partie de votre réseau.
Cependant, certains de ces contacts LinkedIn « fantômes » vous seront utiles, pas avec la stratégie réseau dont je suis entrain de parler ici, mais avec les autres stratégies : postuler aux offres, envoyer ses candidatures spontanées, ou bien en obtenant un référent interne sans réseau. Dans ce cas, l’approche que vous allez avoir avec eux est complètement différente. Nous la verrons dans un autre article.
Si vous avez peu de contacts
Rien de mieux que de regrouper vos contacts dans un fichier Excel. Indiquez le prénom et nom de la personne, sa société, la taille de la société, l’intitulé de son poste, sa localisation, la langue avec laquelle vous communiquez / communiquerez avec elle, l’affinité entre vous (si vous êtes proche, ou au contraire, si vous connaissez peu cette personne), et la plateforme/channel sur laquelle vous êtes en contact avec cette personne.
Ça ressemble à ça :
Si vous avez un carnet d’adresses conséquent
Je vous conseille alors plutôt dans ce cas d’utiliser FullContact. Cette application vous permet de regrouper tous vos contacts facilement et rapidement en connectant vos différents comptes où vous disposez d’un carnet d’adresses (LinkedIn, Gmail, etc.), et même de soumettre vos carnets d’adresse en CSV (données que vous pouvez exporter de vos différents outils).
Pour chaque personne, vous saurez la plateforme/channel sur laquelle vous êtes en contact. De plus, l’outil fait gratuitement des recherches sur le net pour vous, vous permettant d’enrichir automatiquement vos contacts avec leur intitulé de poste, leur localisation, leur société, la taille de leur société, leur site s’ils en ont un, ainsi que le lien direct vers leur profil sur les réseaux sociaux.
Ensuite, c’est sur le système de tag qu’il faudra jouer, en étiquetant par exemple, la langue avec laquelle vous communiquez / communiquerez avec cette personne, l’affinité, etc.
Encore une fois, que ce soit en utilisant FullContact ou un fichier Excel, ne prenez en contact uniquement vos réels contacts, les personnes avec qui vous avez échangé au moins une fois, que ce soit physiquement, par téléphone, ou par email.
Une fois que vous avez terminé cette étape, c’est un vrai terrain de jeu qui s’offre à vous…
Quels sont les contacts qui peuvent vraiment vous aider ?
Pour activer votre réseau, il faut ensuite définir quel est le profil des personnes qui peuvent vous aider dans votre recherche d’emploi.
Les Ressources Humaines et Recruteurs (RH)
Le premier profil à définir sont les Spécialistes en Ressources Humaines et Recruteurs. Retrouvez toutes les personnes dans vos contacts réels qui sont RH ou recruteurs, en vous aidant de leur type de poste.
Faites-le pour les personnes qui travaillent aux USA, bien sûr, mais aussi ceux basés dans votre pays d’origine et autres.
Si vous utilisez Excel, alors ajoutez la mention « HR » (Human Resources) dans la colonne « HM / LH / HR ». Si vous utilisez FullContact, ajoutez le tag « HR » à vos contacts concernés.
Le Hiring Manager (HM)
Le deuxième profil de personnes qui peuvent vous aider est le Hiring Manager, celui qui a besoin de vous dans l’entreprise.
En gros, posez-vous la question : Quel est le profil de mon futur manager ? Qui est la personne qui a expressément besoin d’une personne de mon profil / métier dans son équipe ? Quel est l’intitulé de poste de cette personne ?
Cela variera généralement en fonction de la taille de l’entreprise. Dans une grande entreprise, cherchez le directeur de service, ou le manager d’équipe. Dans une petite entreprise, ce sera plutôt le CEO.
Le Little Helper (LH)
Le troisième profil de personne intéressant pour activer son réseau est le Little Helper. C’est la personne qui va travailler avec vous, celui qui aura le même poste que vous de même niveau hiérarchique. En gros, c’est votre futur collègue.
L’intérêt du Little Helper, même si ce n’est pas lui qui décide du recrutement, c’est qu’il peut vous recommander au Hiring Manager.
Action !
Votre troisième mission ici est de définir quels sont les intitulés de poste de ces 2 derniers types de personnes, Little Helper et Hiring Manager, que ce soit appliqué pour une grande ou petite entreprise. Notez-les en anglais et en français.
Une fois que vous les avez, retrouvez toutes les personnes dans vos réels contacts, qui sont HM (Hiring Manager) ou « LH » (Little Helper). Si vous utilisez Excel, alors ajoutez « HM » ou « LH » dans la colonne « HM / LH / HR ».Si vous utilisez FullContact, ajoutez le tag « HM » ou « LH » » à vos contacts concernés.
Si vous n’avez pas identifié de LH, HR ou HM dans vos contacts, passez directement à la section « Que faire avec les autres contacts « .
Affinez vos recherches avec « Contact Based » et « Company Based »
Ensuite, recherchez parmi vos contacts avec ces 3 profils :
- les personnes basées aux USA (Contact Based),
- OU si les entreprises de ces personnes ont un pied aux États-Unis (Company Based).
Et ajoutez cette mention à votre tableau Excel, ou en ajoutant les tags dans l’application.
Cela ressemblerait à ceci dans votre tableau :
Ce sont ces personnes avec lesquelles vous allez entrer en contact en priorité !
Si vous n’avez pas identifié de personnes « Contact Based » ou « Company Based » dans vos contacts LH, HR ou HM , passez directement à la section « Que faire avec les autres contacts « .
Comment entrer en contact avec son réseau ?
Une fois que vous aurez identifié les personnes qui peuvent vous aider dans votre projet, entrez en contact avec elles !
Plus vous avez des liens forts avec la personne concernée, plus vous arriverez à faire grandir votre réseau là où vous le souhaitez.
Le but est donc de commencer par contacter les personnes HM et LH avec qui vous avez le plus d’affinité, en procédant ainsi dans votre message :
- Donnez de vos nouvelles.
- Demandez de leurs nouvelles.
- Faites part de votre projet.
- Demandez-leur s’ils ont des opportunités pour vous.
- Si non, est-ce qu’ils connaissent des personnes basées aux USA qui peuvent vous aider.
Suivez votre intuition ! Si vous sentez que vous avez besoin déjà de prendre des nouvelles de la personne avant de parler « opportunités », vous pouvez complètement le faire ! Dans ce cas, écrivez un premier message pour prendre uniquement des nouvelles. Et une fois que la personne vous répond, allez-y ! Parlez de votre intention. 🙂 Cela dépend vraiment si ça fait longtemps que vous n’avez pas eu de ces nouvelles, ou si vous êtes très proches ou non de la personne.
Que faire avec les autres contacts ?
Même si ces personnes que vous avez dans votre tableau ne sont pas elles-même des personnes qui peuvent vous aider, elles peuvent potentiellement connaitre une personne qui peut l’être.
C’était le cas de beaucoup de membres que j’ai eu, ainsi que de Maxime.
Même en ayant aucun contact HR, HM et LH basés aux USA, ou qui travaillaient dans une société basée dans ce pays, il a pu se faire recommandé par son ancien boss (lors d’un stage) chez un de ses partenaires aux Etats-Unis. Et c’est comme ceci que Maxime a décroché son premier entretien dans une entreprise basée à Denver.
Donc cette fois, vous allez faire marcher les contacts de vos contacts, les contacts de second niveau. Mais avant ceci, avez-vous pensé à ça ? …
Est-ce que votre entreprise actuelle est aussi basée aux Etats-Unis ?
Vous verrez que vous allez naturellement rayer certains contacts de votre liste. Tout simplement parce que vous n’avez pas envie de partager votre projet avec eux.
Mais si vous le sentez, et si vous vous entendez bien avec votre employeur actuel, partagez votre projet avec lui. Si vous vous entendez bien avec vos responsables, et qu’ils peuvent vous apporter l’écoute et l’appui dont vous avez besoin, votre supérieur hiérarchique ou le directeur des ressources humaines dans votre entreprise peuvent en effet se révéler être des alliés stratégiques. Vous pouvez évoquer le sujet lors de votre entretien annuel, ou solliciter un rendez-vous si votre projet d’expatriation est plus urgent.
C’est d’autant plus efficace si votre entreprise a un pied aux USA. Dans ce cas, vous pourrez même tenter une demande de mutation.
Si ce n’est pas le cas, votre employeur peut peut-être avoir des contacts aux Etats-Unis auprès de partenaires, clients ou fournisseurs avec lesquels il travaille ou a travaillé, qui peuvent vous être très utiles.
Un de mes anciens clients a trouvé son job aux USA dans l’hôtellerie exactement comme ceci, grâce à son patron qui l’avait recommandé à un de ses partenaires aux Etats-Unis.
Connectez-vous avec les contacts de vos contacts
Encore une fois, arriver à se connecter avec les contacts de ses contacts est plus simple si la personne en question est proche de vous / contente de votre travail. Mais vous pouvez également tomber sur un Booster dans vos contacts, quelqu’un que même si vous ne le connaissez pas très bien, sera prêt à vous aider.
Le template du message sera sensiblement le même :
- Donnez de vos nouvelles.
- Demandez de ses nouvelles.
- Faites part de votre projet.
- Demandez-lui s’il connait des personnes qui pourraient vous aider.
C’est cette stratégie que Maxime a utilisé pour décrocher son premier entretien. 🙂
Encore une fois, procéder avec 1 ou 2 messages ne tient qu’à vous.
It’s just as simple if your contacts are on LinkedIn. Because you can see their contacts, and find HR, HM, or LH who could help you. But before expressly asking your contact an introduction to this person, ask him first if he knows this contact! Because if not, it’s a dead end, just stick to the initial plan. 😉
C’est tout aussi simple si vos contacts sont sur LinkedIn. Car vous pouvez voir si dans leurs contacts, il y aurait une personne HR, HM ou LH qui pourrait vous aider. Mais avant de demandez expressément à votre contact s’il peut vous présenter à cette personne, demandez-lui avant s’il connait cette personne ! Parce que si ce n’est pas le cas, cela ne rimera à rien. Dans ce cas, gardez l’idée initiale de lui demander directement ses contacts. 😉
Activer les contacts de second niveau
En retour, votre contact peut donc soit vous donner les coordonnées de son contact pour que vous le contactiez directement. Soit vous présenter directement à la personne en question (ce qui est la meilleure solution).
S’il vous donne son contact, demandez-lui s’il pourrait éventuellement vous présenter. S’il refuse, demandez-lui si vous pouvez indiquer son nom comme référence lorsque vous contactez son contact.
Le risque de cette stratégie, et comment l’éviter
Même si cette stratégie est bien mieux que la première stratégie « postuler et attendre » que vous aviez en tête (n’est-ce pas ?), elle représente un certain risque. Celui que l’entreprise ne soit pas habituée à sponsoriser pour des visas, et encore moins celui dont vous êtes éligible.
Pour rappel, il n’est pas possible pour vous de décrocher un emploi aux États-Unis si vous n’avez pas une structure (votre entreprise ou un organisme) qui vous sponsorise pour un visa de travail. Le visa et le job vont de pair ! Cependant, vous n’êtes pas éligible à tous les types de visas qui existent. Et les entreprises aux USA ne sont pas, elles non plus, toutes éligibles à sponsoriser ou prendre quelqu’un sous un visa.
Comme Maxime avec son premier entretien, il se peut que l’entreprise vous réponde qu’elle n’est pas habilitée à vous sponsoriser pour un visa de travail…
Une chose très important à faire avant votre premier échange avec l’entreprise
Pour éviter ça, avant même d’avoir un premier échange avec l’entreprise, il est très important que vous fassiez quelques recherches !
Quel est / sont le(s) visa(s) pour lequel(s) vous êtes éligible ?
Je vous conseille très vite de lancer le Visa Simulator pour vous permettre de connaitre votre potentiel futur visa.
Ensuite, vérifiez si l’entreprise a déjà sponsorisé un ou plusieurs de ses employés dans le passé. Mais aussi quand elle l’a fait pour la dernière fois, et pour quel visa. Et si cela correspond au visa pour lequel vous êtes éligible.
Vérifiez si l’entreprise a déjà sponsorisé un visa pour quelqu’un dans le passé
Pour ceci, vous devez avoir un compte USponsor Me, et vous accéderez à la liste complète des entreprises sponsors ici. Ensuite dans la barre de recherche du haut, tapez le nom de l’entreprise concernée.
Si l’entreprise et le visa sont présents
Alors, TOP ! Cela veut dire que l’entreprise a l’habitude, elle a déjà sponsorisé un ou plusieurs employés pour votre visa. Et qu’elle a déjà son avocat qui s’occupe de ça. C’est celui que vous voyez apparaître sur la fiche entreprise sur USponsor Me.
Vous êtes en bonne voie. 🙂
Si l’entreprise ou le visa ne sont pas présent
Si vous ne trouvez pas votre entreprise dans la liste, ou bien si le visa pour lequel vous êtes éligible n’est pas dans la liste des visas pour lesquelles l’entreprise peut potentiellement sponsoriser quelqu’un, alors agissez TRÈS VITE !
Cela veut dire que l’entreprise n’a pas l’habitude de sponsoriser ses employés pour un visa de travail. Et le grand risque, c’est que face à ce manque de connaissance, très souvent, le hiring manager prend peur. Et décline votre candidature en vous donnant pour raison « nous ne sponsorisons pas pour le visa« .
Ou bien il vous dira qu’il va se renseigner sur les visas, et vous tiendra au courant. S’ils vous dit ça, c’est qu’il est déjà trop tard !
Parce que je connais la musique depuis le temps… Votre interlocuteur est humain comme vous et moi. Ce qu’il va se passer :
- Votre interlocuteur va se renseigner auprès d’un avocat en immigration lambda. Cependant, gardez en tête qu’il existe environ 185 visas! Même un très bon avocat ne sera pas expert dans tous les types de visa, ce n’est PAS possible ! Habituellement, un bon avocat va être expert jusqu’à 10 types de visa maximum. Donc combien de pourcentage de chance vous avez pour qu’il tombe sur un bon avocat en immigration, expert dans le(s) visa(s) pour lequel (lesquels) vous êtes éligible ? 1 chance sur 20, aïe !
- Ou pire, votre interlocuteur, pour manque de temps par exemple, va tout simplement se renseigner sur Internet. Il va tomber sur les visas les plus connus de type H-1B ou H-2B. Et il va lire partout que ce visa est quasiment impossible à avoir (ce qui est vrai en général, mais pas vrai pour votre profil en fonction de ce que vous calcule le Visa Simulator). Et voila….
Résultat ? Il reviendra vers vous avec la plus magnifique phrase de tous les temps : « nous ne sponsorisons pas pour le visa« .
C’est exactement ce qui est arrivé à Maxime (nous n’étions pas au courant de tout ça), et c’est exactement ce qui arrive tous les jours aux candidats qui n »ont jamais trouvé moi ou cet article avant leur premier échange avec l’entreprise…
Donc avant même d’avoir votre premier échange avec l’entreprise, il faut que vous ayez une connaissance accrue des points forts du visa pour lequel vous êtes éligible.
Car si vous voulez vraiment que ça marche, c’est à vous d’éduquer votre interlocuteur sur le type de visa, la façon dont vous allez l’obtenir, qui va s’en occuper, combien de temps ça va mettre, etc. Votre but est de rassurer l’entreprise à 100%, en levant complètement le brouillard sur ce visa.
Une fois que vous aurez passé le Visa Simulator, vous allez connaitre quel est le type de visa qui vous correspond ET vous recevrez toutes les informations sur ce visa !
Attention ! Le visa calculé pour vous par le Visa Simulator peut ne pas correspondre avec votre entreprise. Donc vérifiez bien les informations sur ce visa que vous allez recevoir une fois que vous connaissez votre visa. Si l’entreprise ne correspond pas, ou si vous avez la moindre question, contactez-nous (vous devrez vous créer un compte USponsorMe pour nous envoyer votre message). Nous travaillons en partenariat avec plusieurs avocats en immigration. Donc nous pourrons vous orienter vers le bon organisme, ou avocat en fonction de votre situation.
En résumé
Pour résumer, vous avez 4 étapes à suivre :
- Regroupez tous vos contacts en un seul endroit et enrichissez vos données.
- Définissez qui sont les HR, HM et LH de vos contacts qui ont un lien avec les États-Unis.
- Contactez ces HR, HM et LH.
- Connectez-vous aux contacts de vos contacts pour obtenir des HR, HM et LH aux USA.
- Faites vos recherches sur l’entreprise, et votre visa.
N’oubliez pas aussi qu’en matière de réseau, la clé reste la réciprocité. Le jour où votre contact qui vous a aidé, a besoin d’aide, donner lui en retour !
Une fois que vous avez fait le tour de vos contacts et second niveau de vos contacts, vous pouvez encore facilement élargir votre champ d’action… Et c’est ce que nous verrons dans une deuxième partie (coming soon).